Ninja Slayer : Neo-Saitama in Flames propose des combats contre des centaines de shinobi dans un sty

À l'origine, il y avait Ninja Slayer. Une saga épique entièrement publiée sur Twitter par deux Américains un peu fous, Bradley Bond et Philip "Ninj@" Morzez, pour qui écrire en fragments de 120 caractères est aussi naturel que rendre hommage aux monuments de la ninjasploitation rétrograde. Après une traduction amateur en japonais, nos deux compères sont repérés par Kadokawa et l'œuvre est déclinée en quatre mangas ainsi qu'une série animée gérée par le célèbre Studio Trigger en 2015. Ce parcours impressionnant trouve maintenant son apogée - pardonnez le chauvinisme - dans le jeu d'action Ninja Slayer : Neo-Saitama in Flames.

Kenji Fujikido est un employé de bureau ordinaire vivant dans la mégalopole de Neo-Saitama. Entre les coupes budgétaires et les guerres de gangs, la vie quotidienne n'est pas facile. Mais lorsque sa femme et son enfant sont tués par des ninjas, Kenji est consumé par la colère ; son âme est corrompue par le puissant Naraku Ninja, un esprit vengeur désireux d'exterminer brutalement tous les shinobis du monde. Ensemble, ils deviennent Ninja Slayer. Alors que leur symbiose se renforce, Kenji et Naraku rencontrent d'autres ninjas surnaturels dotés de capacités extraordinaires. Cette série Z, jouée au premier degré, offre un terreau vidéoludique formidable.

Chérie, ça va couper

L'adaptation sera divisée en huit niveaux remplis d'action où il faudra manier habilement son Ninja Dash pour prendre de vitesse ses adversaires. Derrière ce concept captivant, se trouve le discret Skeleton Crew Studios, dont la maîtrise du harpon nous avait émerveillés dans Olija en 2021. Une aventure rétro qui s'était démarquée par une maîtrise parfaite des bases et un fort penchant pour la culture japonaise. La collaboration semble donc évidente. Ninja Slayer est logiquement édité par Kadokawa Games, discret mais actif pour ses fans, avec des adaptations récentes de Konosuba et Overlord.